Maïcène Ajmi
Maïcène Ajmi
Je m'appelle Maïcène Ajmi et je suis designer numérique. Si vous avez cliqué pour arriver sur cette page, cela signifie que vous avez déjà quelques informations sur moi et que je vais me présenter de manière plus personnelle.J'ai grandi en Tunisie, un pays où l'art et le design sont souvent perçus comme des métiers secondaires, de "rue". Autour de moi, beaucoup de gens pensaient que si je voulais suivre cette voie, c'était parce que je choisissais la facilité et que je n'étais pas assez intelligente pour faire de "grands" métiers. C'est pour cette raison que j'ai décidé de faire un baccalauréat général scientifique pour prouver le contraire : que j'allais étudier le design non pas par manque d'intelligence, mais par passion. J'ai fièrement obtenu mon baccalauréat avec mention bien.
Après avoir obtenu mon baccalauréat, j'ai postulé dans plusieurs écoles de design. Mon objectif était de faire de l'objet et j'espérais intégrer l'école Boulle à Paris. J'étais pleine d'espoir et prête à conquérir le monde du design, mais j'ai vite été déçue. Je n'ai pas été admise dans aucune des écoles que j'avais choisies et seulement quelques-unes m'ont placée en liste d'attente, mais très loin. Ce n'a pas été un été facile pour moi, j'ai douté de moi et de mes aptitudes pour faire du design.
Le 20 août 2019, j'ai reçu une notification m'informant que j'avais été admise au Lycée Rive Gauche de Toulouse en DNMADE innovation sociale. Je ne savais même pas en quoi consistait cette formation, je l'avais simplement choisie par curiosité. Cette nouvelle a été un véritable souffle d'air frais pour moi et a ravivé mon espoir. J'ai donc fait une année là-bas, mais je n'ai pas vraiment apprécié la formation techniquement parlant. Nous faisions beaucoup de théorie, mais très peu de pratique, ce qui me manquait.
Déterminée à me réorienter, j'ai postulé à une seule école, La Martinière Diderot de Lyon, et j'ai essayé trois filières : événement, objet et numérique. À ma grande surprise, j'ai été admise dans les trois. Il fallait que je fasse un choix et c'est ma curiosité qui a pris le dessus. Je ne savais pas ce qu'était le "motion design" ou l'UX/UI et j'ai voulu apprendre ce que je ne connaissais pas. J'ai donc choisi la filière numérique et cela s'est révélé être la meilleure décision de ma vie. J'ai découvert ma grande passion pour le motion design et j'adore donner vie à une image statique. C'est ce qui m'anime véritablement (petit jeu de mots). J'ai eu la chance de rencontrer des personnes formidables et de travailler avec une équipe enseignante exceptionnelle, même pendant la pandémie de COVID-19. Ces trois années ont été riches en expériences.
Après avoir terminé mes études, j'ai eu envie de faire une année de césure pour explorer d'autres horizons et voyager, tout en ayant l'intention de reprendre mes études par la suite. L'idée était que, grâce à ces voyages, je pourrais me remplir de nouvelles richesses que j'utiliserais lors de mes prochaines études. J'ai eu l'opportunité de participer à un service civique dans un fablab en Nouvelle-Calédonie (un endroit où je ne savais même pas où il se trouvait). C'est ainsi que je me suis retrouvée seule à l'autre bout du monde. Malheureusement, mon expérience au fablab avec mon tuteur n'a pas été des plus agréables, mais j'ai eu la chance de rencontrer des personnes incroyables qui m'ont aidée à élargir mes horizons et à accroître mes objectifs.
En Nouvelle-Calédonie, j'ai également ouvert ma deuxième entreprise (ma première ayant été créée à Lyon pendant ma deuxième année d'études). De plus, j'ai initié un projet ambitieux avec l'association Adamic, le média Neotech et le gouvernement calédonien visant à organiser le premier festival de design numérique de cette région. Chaque rencontre que je fais me permet de m'épanouir et de m'enrichir de nouvelles expériences et connaissances.
Je comprends que cela puisse paraître un peu long, c'est pourquoi j'ai créé une page à part entièrement dédiée à ceux qui souhaitent en savoir plus sur mon parcours.